Quels exercices méditatifs faire quand on est oppressé ?
Alors que toutes les analyses médicales sont bonnes , on se sent parfois oppressé, sans en définir la cause sur le moment.
Il s'agit souvent d'anxiété. Il est intéressant d’aborder un travail de méditation. Pour cela apprendre à respirer, à fixer son attention sur un point pour retrouver un état de disponibilité et laisser venir les images, ce qui fait ressurgir des souvenirs, qui lorsque l’on apprend à les: revisiter et à les transformer, aide à retrouver la sérénité et dans la majeure partie des cas faire diminuer cette sensation d’essoufflement ou d’oppression.
Comment y remédier ? Exercices de méditation
Lorsque l'on ressent une sensation d'oppression (sans raison connue), il est évidemment conseillé d'en parler à son médecin. On peut également faire les exercices suivants :
Exercice de fixation : 5 minutes
Il s'agit de fixer quelque chose en position en position assise ou allongée , les yeux ouverts en ayant bien conscience de tout ce qui se passe autour de soi en regard périphérique mais en fixant un point de détail.
- L'exercice consiste à rester assis dans la même position, centré sur la respiration et centré sur les sensations visuelles. L'exercice dure environ cinq minutes.
- On peut ajouter un léger balancement du corps d'avant en arrière.
- Chaque fois que l'esprit prend trop de place, il est important de revenir à l’exercice.
Ainsi, tout en restant focalisé sur le point détail visuel, le léger balancement et la respiration, on trouve une forme d’apaisement.
Exercice d'observation des images mentales : 10 minutes
Le travail consiste ensuite à s’attarder sur la sensation d'oppression si celle ci est toujours présente et d’observer les pensées ou les images mentales en laissant divaguer l'esprit dans le passé pour revisiter un ou plusieurs événements traumatiques.
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On continue de focaliser sur la respiration pendant une dizaine de minutes, le point de détail visuel, la sensation d'oppression (et les images mentales) jusqu'à la disparition de cette dernière, en apprenant ainsi à mettre de la distance avec notre passé..
Il est important de travailler avec un thérapeute si les souvenirs sont encore très douloureux.
Une histoire particulière.
Contexte
Je faisais travailler un groupe sur ces exercices de méditations dans une salle dont les murs étaient en pierre.
Une personne nous a raconté que elle se sentait extrêmement oppressée face au mur de pierre face à elle durant l’exercice. « Pendant l’exercice je restai là. Il y avait quelque chose qui m'oppressait face à ce mur, comme si quelque chose bouchait mon horizon." nous dit elle.
Elle nous raconta également qu'elle s'arrêtait parfois au milieu de ses trajets comme bloquée par sa respiration et se sentait oppressée.
Le question du traumatisme
J’ai abordé la question des traumas et qu'il était parfois intéressant de savoir en quoi, lors d'une méditation, quelque chose peut nous déranger. Elle s'est rappelée d'une image mentale lors de notre méditation, elle s’était revue petite, elle avait été punie et envoyée à la cave de l'école dans laquelle elle était. Elle avait dû rester ainsi face à un mur pendant une heure dans l'obscurité et avait eu très peur. Elle a donc très rapidement fait le lien avec cet épisode quelque peu traumatisant.
Le questionnement du thérapeute
Je l'ai alors questionnée sur les raisons pour lesquelles elle avait été punie
"Parce que je m'amusais à souffler dans une boîte d'allumettes vide pour en faire partir la partie intérieure",
Alors je lui ai dit "chaque fois que tu seras maintenant dans tes escaliers ou dans la rue et que tu marches et que tu as cette sensation de souffle coupé, amuse-toi comme ça, symboliquement, à prendre une boîte d'allumettes entre ton pouce et l'index et souffle. Parce que tu as le droit de t'amuser, tu as le droit de jouer. Tu as le droit parfois de t’accorder un peu de liberté".
La prise de conscience
Elle a souri et s'est amusée à le faire.
Elle venait de prendre conscience d'une croyance jusqu’alors inconsciente, d'une peur enfouie qui n'avait plus lieu d'être, qu'elle allait être punie chaque fois qu'elle soufflait un peu fort
Guillaume Hassler
Thérapeute Paris 18
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